Aujourd’hui, tout tend à devenir virtuel.

Lectrice boulimique, je me fais souvent dire que je devrais me procurer une liseuse électronique et profiter des nombreux avantages. Un objet petit, compact, pratique, dans lequel je pourrais stocker des dizaines, voire des centaines de livres virtuels que j’aurais toujours à portée de main.

Mais moi, j’aime le contact du livre dit traditionnel. J’aime l’odeur qui s’en dégage. Le bruit des feuilles qu’on tourne. La texture du papier quand je l’effleure du bout des doigts. L’état de la couverture qui dénote l’âge du livre. J’aime la relation particulière qui s’installe entre le livre et moi et qui passe par tous mes sens.

Je n’ai pas besoin de transporter 10 livres en même temps. Je ne les lirai pas en parallèle. Je préfère me concentrer sur un seul à la fois, m’y plonger entièrement et lui accorder toute mon attention.

De nos jours, l’importance est mise sur le fait de consommer. Rapidement. En quantité. Disséminer son attention et passer à autre chose sans avoir pris le temps de savourer.

Même chose pour les rencontres en ligne. Avoir à portée de clavier des dizaines de candidats potentiels. Variété, quantité, rapidité sont les valeurs mises de l’avant. Entretenir en parallèle plusieurs conversations vides répétant les mêmes questions. Être déjà en train de magasiner la prochaine batch sans prendre le temps de connaître minimalement une seule personne. Consommer, puis jeter. Vive la variété.

Bref. Moi, je préfère les livres.

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