Les p'tites vites — Le Vide-Coeur

Pensées fugaces et citations de coin de table

Trop vite

Continue d’avancer

Retour du printemps

Radoteuse

Émotive de faim

Apprends et avance

Colle pas trop

Ceux qui ne font pas d’erreurs

Gérer les gens

Terminé février

Comme une tortue

Ralentis pour pas déraper

Tant que t’es heureux

Lundi

Bonheur contagieux

Mauvaise grippe

8h minimum

Étoile d’immunité

Croire en soi

Journée pédagogique

Les goûts ça change

Pyjama végétal

Fais-le pour toi

Page blanche

Boxing Day

Cerveau musclé

La grippe en cadeau

Engraisser avec la dinde

Jambes poilues

Finir un sac de chips

Introvertie et artiste

Vive le vent mon oeil

Boule à neige

Gym pour cerveau

hiver arrive tot

On met les voiles

Courtoisie réciproque

Halloween en pyjama

Les citrouilles méritent mieux

Voler la vedette

Pyjama animal

Police importante

Familyzone

Voter Tinder

Trop de parfum

Système d’alarme inutile

Émotion sucré-salé

Rasage automnal

Virage à droite

Pancarte diversité

Derniers articles

Le sourire du tricératops12 avril 2023 - 20 h 26 min
Sophie ne tenait plus en place. Elle débordait d’énergie, même si elle n’avait pu fermer l’œil de la nuit. Elle n’avait jamais été aussi impatiente de toute sa vie. Aucun anniversaire ni même aucun Noël n’avait attisé sa fébrilité au point d’éprouver de la difficulté à respirer. Le bonheur l’asphyxiait presque.
La révolte d’Amélie8 avril 2023 - 20 h 39 min
Amélie n’aimait plus rien, à commencer par elle-même. Tout était confus dans son cerveau autrefois si bien ordonné. Le néant qui l’habitait l’empêchait de penser clairement. Depuis qu’il s’immisçait dans son lit, tout avait changé. Il l’avait tuée de l’intérieur, chaque fois un peu plus. Elle avait ensuite commencé à se détester. Elle s’était perdue de vue, s’était déconnectée d’elle-même.
Avortement : l’éternelle épée de Damoclès5 mai 2022 - 16 h 12 min

Je ne peux pas croire qu’en 2022, il y a encore des gens qui ne cessent de vouloir rouvrir le débat sur l’avortement. Comme une épée de Damoclès qui flotte en permanence au-dessus de la tête des femmes. C’est pourtant si évident. La seule personne qui a droit de regard sur son corps est celle qui vit dedans.

J’ai eu recours à l’avortement. Et oui, moi aussi. Bien peu de gens le savent, même parmi les plus proches de moi. Je me suis toujours dit que c’est parce que ça ne concernait personne. Je réalise aujourd’hui, environ 20 ans plus tard, que c’est aussi parce que j’en garde une certaine honte. Alors que ça ne devrait pas.